Fiche du jeu Académie BeauxBâtons

Tradition, Grâce, Distinction...

Parce que la magie s'apparente à un diamant aux multiples facettes, elle n'est pas faite que de rigueur militaire au coeur des frimas de l'hiver, ni uniquement personnifiée par les us et coutumes bien connus d'une éducation à l'anglaise.

Nichée secrètement au coeur des Pyrénées françaises, l'académie BeauxBâtons accueille depuis des siècles les enfants nés dans ses frontières et dans les pays limitrophes pour leur prodiguer en 7 ans une éducation à l'image de la France qui rime avec Excellence.
Ouvrant grand les bras aux jeunes filles de tous horizons, elle ne ferme pas pour autant ses portes aux garçons. Et puisque Tradition ne sonne pas seulement comme pantalon mais aussi comme jupon, laissez-nous vous conter de quelles profondes racines sont nés nos hauts talons.



"Tout commence il y a de cela près de sept cent ans.

Philippe le Bel détient alors la couronne et le trône de France, et tandis que ses enfants ne se doutent pas encore du sombre destin qui les attend, ce roi fort et droit s'est lancé dans un procès dont voici la fin. L'ordre si connu des chevaliers du Temple est arrivé à son terme, le dernier maître des Templiers est prêt à rendre son ultime souffle. Mais avant que les flammes ne lui arrachent et le visage et la langue, Jacques de Molay lança dans un dernier sursaut une malédiction qui allait rester célèbre à travers l'histoire. Pape Clément, Roi Philippe et ta descendance, vous voilà prévenus, vos êtres allaient goûter à une vengeance proclamée sur l'autel de l'injustice et du désespoir...

En parallèle de la grande histoire, dans les tréfonds obscurs des mémoires décharnées, alors que la guerre qui allait durer cent ans était aux portes de la France, une autre guerre venait de s'achever dans l'ombre. Une guerre contre l'hérésie, celle née de la décadence des anciens maîtres de la magie. Ces grandes figures si émérites seraient, dit-on, tombées dans les plus basses pratiques, les plus noires et les plus terrifiantes... tellement qu'elles auraient été à l'origine de la peur sourde de l'Eglise et du monde envers ces pouvoirs si difficilement imaginables. Alors les magiciens de toutes confessions, des courants les plus divers d'une sorcellerie chassée sans relâche à travers toute l'Europe, se réunirent et s'accordèrent à éradiquer ces anciens maîtres et leur folie dévastatrice. Et au terme d'une bataille édifiante quoique aussi obscure qu'invisible, y parvinrent.

Mais le mal était fait, la magie avait fait son temps. Elle s'éteignit. En apparence le monde retrouva peu à peu foi en la science qui se développa et embrasa les continents sous les fumées industrielles, les machines rutilantes et les ondes libératrices. Un monde moderne, innovant, toujours plus pragmatique et petit. En apparence seulement.

La magie n'a pas disparu. Les sorciers, pour échapper aux vindictes, se sont fait petits et discrets et ont proclamé une loi qui dure depuis les derniers mots prononcés par le dernier des Templiers : nous vivrons dans l'ombre, et plus jamais le contact avec ce monde qui nous a rejetés ne nous sera permis. Les grands perdants de cette histoire se sont repliés sur eux-mêmes, et sans leurs anciens maîtres, ceux qu'ils avaient eux-mêmes détruits, pour les rassembler, ils se divisèrent. A travers l'Europe d'abord. Puis entre eux, au sein de leur propre pays.

Aujourd'hui la France souterraine, celle de la magie et des secrets, se partage entre trois grands clans nés du massacre : le Rouge pour le pouvoir, les affaires, la métamorphose subtile et les manipulations les plus tendancieuses ; le Bleu, pour la noblesse de coeur et de lignage, pour la force, le désir d'émancipation et la nostalgie de l'ancien monde ; le Vert enfin, pour la nature toute puissante et protectrice qui les aura recueillis en son sein.

Et, en marge de ces trois grandes puissances, grâce à la sueur et à la compassion d'un ancien collège de sorcières opprimées et désireuses d'offrir la meilleure chance à leurs enfants afin qu'ils ne commettent pas les mêmes erreurs que jadis et puissent faire face à l'adversité, naissait l'école de sorcellerie BeauxBâtons. Libre et fière, elle a perduré, offrant asile et enseignement nécessaires à chaque âme perdue par une magie devenue obsolète et dont ils ne savent plus user d'eux-mêmes.

L'école de BeauxBâtons accueillera tout sorcier, qu'importe l'origine, qu'importe l'idéologie, au sein d'une structure plusieurs fois centenaire qui a pour seul but d'offrir à ses élèves toutes les cartes afin qu'ils puissent, par la suite, pérenniser le souvenir d'un monde qui ne se résignera jamais à disparaître. Devenez l'un d'entre eux et pénétrez pleinement la légende, remodelez-la à votre image, battez-vous pour elle, inventez vos ambitions... Vivez vos rêves.




L'Académie Beauxbâtons est un jeu de rôle ou RPG (Role-Playing Game) basé sur le célèbre moteur de jeu Talesta, revu et corrigé. Ce moteur codé en PHP /MySQL offre aux joueurs une interface rapidement immersive qui lui permettra d'incarner un élève de BeauxBâtons, garçon ou fille, qui intègre l'académie à l'âge de son choix jusqu'à devenir adulte. Les joueurs écrivent leur propre histoire et, à travers la fiche de personnage intégrée, aux caractéristiques et compétences revisitées, et à une série d'actions automatiques et d'autres beaucoup plus libres, chacun forge son destin avec son lot de surprises et de nouveautés !

L'heure de la première rentrée n'a pas encore sonné mais une équipe enseignante haute en couleurs vous attend déjà avec dans ses cartons le contenu de toutes les disciplines magiques et dans sa tête, le contenu de cours riches en action et aventures en tous genres !

Si vous avez le c'ur d'un pionnier, n'hésitez pas ! Prenez une bonne poignée de poudre de cheminette ou embarquez à bord d'un carrosse tiré par des Abraxans et rejoignez Paris, la ville-romance qui abrite en son sein les premiers secrets de magie avant d'être conduit sur nos contreforts escarpés où un vaste territoire encore inexploré attend que vous y laissiez votre empreinte !

Déjà, les premières voix adolescentes bruissent et les premiers liens se tissent avant que la cloche ne sonne pour le premier cours dans le courant du mois d'aout. Ne soyez pas farouches, venez, vous aussi !


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